Samedi 16 juin
Comme chaque année, le festival souhaite permettre aux musiciens amateurs de se perfectionner en côtoyant les grands noms de la musique manouche. Cette année, trois master classes sont proposées, autour de la guitare, du violon et de l'accordéon.
Elles se dérouleront à Zillisheim le samedi de 10h à 16h, le déjeuner est compris dans l'inscription (80€) et partagé avec les musiciens.
Il est prévu un maximum de 10 participants par groupe et il est indispensable de s'inscrire en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Francky Reinhardt, guitare
Francky Reinhard est un prodigieux soliste. Il débute son apprentissage de la guitare vers 10 ans avec Mandino Reinhardt. Un peu plus tard il sera l’élève du maître Tchavolo Schmitt. En 1985 il est à la tête du "Trio Reinhard" qui connaîtra un franc succès aussi bien sur la scène nationale que sur quelques grandes scènes internationales. Au cours des années suivantes, Francky Reinhard se consacre à différentes formations.
De sa rencontre avec l’accompagnateur et chanteur Claude Loeffler et le contrebassiste chanteur Perry Lamielle naîtra Di Mauro Swing, une formation ouverte sur les musiques du monde en gardant le jazz manouche pour socle. Ils seront rejoints par Jessy, le fils de Francky Reinhardt, puis par les violonistes Mathias Hecklen-Obernesser et Julien Pidancier.
Depuis toujours, en toute évidence, Francky Reinhardt se consacre à l’enseignement de la guitare manouche, dans l'esprit de la tradition manouche qui met la transmission au coeur de sa musique.
Mathias Hecklen-Obernesser, violon
Mathias Hecklen-Obernesser (alias Matskat) commence le violon à l’âge de sept ans et joue très rapidement dans un groupe d’influence folk aux côtés de son père et de l’accordéoniste Jean-Luc Nest avec qui il découvre Stéphane Grappelli. Il se passionne alors pour le jazz et surtout la liberté qu’apporte l’improvisation dans toute les formes de musique.
Après treize années d’expérience au sein de l’Orchestre des Jeunes de Strasbourg et une médaille de violon improvisé du Conservatoire de Strasbourg, il se forme pendant quatre années au CMDL avec le célèbre violoniste Didier Lockwood qui lui transmet sa passion du swing et des mélodies qui chantent, et surtout cette envie de continuer à explorer tous les styles musicaux avec son violon. Depuis une vingtaine d’années, il collabore avec de nombreux musiciens ou artistes comme Matthieu Zirn, Jean-François Untrau, Gregory Ott et Michel-Yves Kochmann mais aussi Franck Wolf, Vincent Bidal,, Philippe Geiss, Max Lässer, Lionel Wendling, Virginie Schaeffer, Michel Ott, Weepers Circus, Cookie Dingler, Roger Siffer…
C’est la formidable rencontre en 2007 avec Francky Reinhardt et le groupe Di Mauro Swing qui confirmera sa passion du jazz manouche qui swingue, nous fait voyager et nous invite à continuer d’explorer les chemins entre la tradition et l’innovation.
Marcel Loeffler, accordéon
La musique fait partie de la vie de Marcel Loeffler depuis son tout jeune âge. Initié par son père guitariste, il choisit l'accordéon comme instrument de prédilection. Souffrant de cécité, il est contraint d'apprendre par cœur l'ensemble des morceaux qu'il interprète. Il fait l'expérience de la scène dès l'âge de 8 ans, en compagnie de son frère, à la batterie, et de son père. Il explique : « C'est à cette époque que j'ai commencé à écouter les grands accordéonistes de jazz Gus Viseur et Art Van Damme. J'ai passé des nuits blanches à essayer de les copier ! ».
Mais son ouverture d’esprit le pousse à s’intéresser à un répertoire dépassant largement le jazz manouche ; il va également s’inspirer de Miles Davis, et bien d'autres musiciens de jazz. Les rencontres musicales qu’il a faites l’ont amené à aborder aussi différents styles tel que le bebop, le jazz fusion, les standards, le tango, la chanson française, etc.
Marcel Loeffler est une référence dans le monde du jazz et de l’accordéon : « Son talent et ses facultés d’adaptation aux musiques les plus variées lui permettent d’improviser avec une maîtrise et une subtilité harmonique et rythmique digne des spécialistes américains » (Jazz Magazine). Il est cité dans le dictionnaire du jazz de Carles, Clergeat et Comolli. En 2007, il reçoit le prix Gus Viseur, remis par Sanseverino et Jeannette Viseur.